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Le syndicat réagit aux conclusions sur le climat de travail malsain à East Angus
Il y a de la grogne à la municipalité d’East-Angus, selon un rapport de la firme Raymond Chabot Grant Thornton sur le climat à l'hôtel de ville.
Il a été présenté aux employés municipaux le 17 octobre, mais la Ville ne l'a toujours pas rendu public et seulement deux recommandations sur une dizaine seraient en voie d'être appliquées.
Rappelons que le directeur général d’East Angus, David Fournier, a repris ses fonctions à la fin juin, après un arrêt de travail de cinq mois.
Son retour en poste est dénoncé par le syndicat, qui lui reproche de contribuer à un climat malsain à l’hôtel de ville.
Une enquête de Raymond Chabot Grant Thornton sur les relations de travail commandée au printemps par la Ville a donc été réalisée.
Selon le syndicat, le rapport révèle que certaines des pratiques en matière de gestion des ressources humaines, appliquées par le DG et certains membres du Conseil, sont non seulement désuètes, mais également inappropriées dans un contexte de travail moderne.
«Tention importantes»
Le climat de travail est décrit comme «malsain, il y a des tensions importantes entre deux clans au sein du conseil municipal, chacun ayant des visions diamétralement opposées.»
Ce qui titille le syndicat c'est qu'une autre firme, SMI, avait présenté en 2018 un rapport sur le même sujet dans l'appareil, portant sur du possible harcèlement. Les conclusions n'ont jamais été mises en oeuvre, déplore-t-on.
Selon le représentant, Gaétan Desnoyers, en lien avec le rapport de Raymond Chabot Grant Thornton, la Ville se serait engagée à remettre à jour sa politique sur le harcèlement, une demande déjà faite par la CNESST et créer une politique sur l'incivilité; toutefois, rien notamment sur la réembauche du directeur général actuel.
Le 7 octobre, devant une salle comble, la mairesse d’East Angus, Lyne Boulanger, avait dû répondre à plusieurs questions de citoyens qui réclamaient que la lumière soit faite sur les allégations de climat malsain à l’hôtel de ville.
Appelée à réagir sur les ondes du 107,7 Estrie, elle avait dit que par «respect, on présente cela aux employés, après on verra. On suit les recommandations d’une firme spécialisée en ressources humaines.»
La mairesse s’était engagée à présenter un compte-rendu à la population au moment opportun.