Une réunion a eu lieu jeudi avec les commerçants touchés par la fermeture de la route 147 à Compton pour proposer des solutions, telles que l'assouplissement des barricades et un meilleur accompagnement des véhicules.
Le maire Jean-Pierre Charuest mentionne que, malgré l'absence du ministère des Transports à la réunion, les demandes ont été transmises. Il espère toutefois une plus grande flexibilité pour atténuer les baisses d'achalandage qui peuvent atteindre jusqu'à 70% dans certains cas.
«Tous les intervenants se réunissent pour faire le point et établir les consignes de logistique. J’en ai profité pour insérer une invitation aux commerçants de venir nous partager leur vécu depuis un mois. J'avais eu plusieurs discussions avec certains d'entre eux, puis il y avait beaucoup de solutions à nous suggérer», explique le maire lors de l’émission Que l’Estrie se lève vendredi matin.
«Comme les travaux touchent une route numérotée 147, c'est le ministère des Transports qui a le dernier mot sur le déploiement des mesures. Donc je les avais invités. Malheureusement, ils n'étaient pas présents à la rencontre. Mais j'ai quand même eu une quinzaine d'entreprises présentes qui nous ont fait part des difficultés qui vivent depuis maintenant six semaines et de proposer des solutions pour alléger un peu la pression.»
Comme proposition, il a été suggéré de rendre les barricades de sécurité un petit peu moins étanches et un peu moins intimidantes pour les automobilistes, ajoute M. Charuest.
On souhaite aussi plus de courtoisie de la part de certains signaleurs et un meilleur accompagnement pour les véhicules qui doivent circuler dans la zone des travaux.
«Des commerces situés dans la zone des travaux qui vivent une baisse d'achalandage qui est très marquée. On parle d'une baisse de jusqu'à 70 % du chiffre d'affaires actuellement. C'est dramatique», lance-t-il.
«Il y a des restaurants, des commerces qui vendent des fruits et des légumes frais. Eux font leur saison durant l'été sur une courte période. Puis la courte période se déploie en même temps que la période des travaux.»
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.