Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, critique les actions du syndicat des employés de la SAQ, les accusant de vandalisme pour avoir apposé des autocollants et des affiches dans les succursales.
À ses yeux, ces moyens de pression nuisent à l'image de l'organisation et pourraient entraîner des coûts pour les contribuables.
Il reconnaît certaines revendications légitimes des employés, mais désapprouve leurs méthodes, suggérant que les syndicats devraient être tenus responsables financièrement pour ces actes.
«J'appelle ça du vandalisme. Quand tu vas dans une SAQ et tu es incapable de trouver un vin, de trouver les pays, les informations que tu es habitué de trouver et qu’à la place tu as des affiches de la CSN, il y a quelque chose qui ne marche pas», clame-t-il.
«Il n'y a pas une entreprise privée, que ce soit à Sherbrooke ou ailleurs, qui tolèrerait que les employés, parce qu'ils font des moyens de pression, soit en train de mettre leurs affiches syndicales et de cacher l'information aux clients.»
Source: Archives
Quand viendra le temps d’enlever les affiches, M. Duhaime espère qu’on enverra la facture au syndicat.
«On est rendu en 2024. Je trouve que ça fait un peu barbare. Il est temps qu'on passe à un autre niveau. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont avoir l'appui du public. Au contraire. Je pense qu'on est plusieurs quand on rentre d'une succursale de la SAQ, même si on a des sympathies pour certaines de leurs revendications, à être outrés de voir qu'ils abîment comme ça des succursales», dit-il.
«Il y a quelque chose là-dedans qui fait reculer la cause. À la SAQ, il y a beaucoup trop de patrons, ça n'a pas de bon sens. Chaque succursale a des patrons. Ils donnent des bonus aux patrons. Ça n'a pas de sens, c'est un monopole!»
Éric Duhaime critique du même coup le manque de réaction du gouvernement face à ces enjeux.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.