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Projet de bibliothèque rejeté

Les opposants n’offrent aucune alternative - Évelyne Beaudin

Les opposants n’offrent aucune alternative - Évelyne Beaudin
Évelyne Beaudin / Tirée de Facebook

Les opposants au projet de bibliothèque municipale à Fleurimont n’ont rien à proposer comme alternative.

La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a exprimé sa déception au lendemain du vote serré des élus à huit contre sept, rejetant le projet évalué à 40 millions $, malgré les subventions disponibles. 

«C'est quoi les alternatives que vous avez entendues depuis le 18 juin qu'on a qu'on a parlé de ce projet-là?», a-t-elle demandé lors de l’émission matinale Que l’Estrie se lève.

«Aujourd'hui, on est le 2 octobre. Nommez-moi une seule alternative qui a été proposée. C'est quoi qu'ils proposent? Ils veulent autre chose. C'est quoi autre chose?»

50 M$ pour la Wellington

Selon Mme Beaudin, la Ville laisse sur la table une subvention pour réaliser ce projet.

Elle ajoute qu’on investit près de 50 millions $ sur la Wellington Sud pour le développement du centre-ville.

«Ce n'est pas quelque chose dont on peut profiter au quotidien, dit-elle. Ça profite aux travailleurs, ça profite à toutes sortes de choses. On a mis des dizaines et des dizaines de millions $ dans ce projet-là, mais quand vient le temps d'avancer l'argent pour un projet comme une bibliothèque, tout coûte trop cher!»

Le projet présenté prévoyait l’aménagement d’une «bibliothèque moderne, comme il s'en construit partout dans le monde. Ce n'est pas juste une place où on va emprunter des livres. Les gens, quand ils vont à la bibliothèque, font plus qu'emprunter des livres. Aujourd'hui, quand on construit une bibliothèque, il faut qu'il y ait des espaces pour que les gens puissent aller travailler. Il faut qu'il y ait des équipements partagés», argumente la mairesse. 

«Mettons que vous démarrez une petite entreprise. Vous voulez vous imprimer, je ne sais pas moi, un t-shirt. Vous allez à la bibliothèque. Il y a des installations partagées parce que vous n'allez pas commencer à acheter tous les équipements. Il y a toutes sortes de choses qu'on fait aujourd'hui dans une bibliothèque en 2024.»

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

Tirée de Facebook

Source: Tirée de Facebook

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