Le Cégep de Sherbrooke embauche pour offrir des cours de francisation, alors que des coupes sont dénoncées dans la région depuis quelques semaines.
Rachid Moussaoui, directeur du centre de formation continue au Cégep de Sherbrooke, note qu’on est à la recherche de formateurs pour donner des cours en soirée dès le 18 novembre.
Écoutez l’entrevue accordée par Rachid Moussaoui, du Cégep de Sherbrooke, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI) a approché le Cégep.
«Le Cégep de Sherbrooke a de l'expérience en francisation parce que nous sommes déjà partenaires avec le MIFI. Le Centre de service scolaire de Sherbrooke est partenaire avec le MIFI depuis des années dans ce qu'on appelle les groupes à temps plein. Ça veut dire qu'on a eu des ententes depuis des années et nous offrons de la francisation avec les enseignants du métier et des agents d'intégration qui sont employés du Cégep.»
M. Moussaoui prévoit ouvrir des groupes de francisation en présentiel, avec environ 20 étudiants par groupe.
Des services similaires ont été fermés notamment au centre Saint-Michel, avec des pertes d'emplois pour des enseignants syndiqués.
Dans un article de La Tribune, un syndicat critique la francisation des sous-traitants comme une forme de «cheap labor».
Vendredi dernier, on a souligné le dernier jour de cours de francisation au Centre Saint-Michel, rapopelons-le.