«Si c’est si dangereux le centre-ville, expliquez-moi pourquoi chaque année j'ai des gens d'affaires, des fois en majorité féminine, qui viennent faire des 5 à 7 chez nous et après qui s'en vont?»
Annie Faucher, copropriétaire du bar Le Liverpool, sur Wellington Sud, martèle que la sécurité au centre-ville de Sherbrooke est souvent une question de perception.
Des efforts des commerçants et de différents partenaires sont investis pour améliorer la situation, notamment avec le projet Sentinelles.
Mme Faucher était appelée à réagir à un texte publié par La Tribune concernant le niveau de sécurité observé au centre-ville.
Un sondage Léger pour la Ville de Sherbrooke révèle que 91% des répondants se sentent en sécurité à Sherbrooke, mais seulement à 67% quand il est question du centre-ville.
Installation de caméras
Selon la femme d’affaires bien connue, il y a la différence entre le sentiment de sécurité et la réalité. Elle mentionne les avancées comme l'installation de caméras et l'importance de l'éclairage et du logement abordable pour la sécurité et la vitalité du centre-ville.
«Je me suis battu toute ma vie pour que le centre-ville ait un regard tourné vers l'avenir, qu'il y ait un essor économique», lance-t-elle.
«Il n'y a pas quelqu'un qui se fait tabasser dans le stationnement toutes les semaines. Il n'y a personne qui est sorti avec sa mitraillette.»
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.