Le lock-out décrété au port de Montréal provoque des impacts économiques majeurs sur l'économie québécoise et la chaîne d'approvisionnement.
Selon Julie White, vice-présidente des affaires publiques et porte-parole par intérim de Manufacturiers et exportateurs du Québec, les conséquences se font sentir en Estrie.
Écoutez l’entrevue accordée par Julie White, de Manufacturiers et exportateurs du Québec, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
On remarque des ralentissements de production, des mises à pied temporaires et des coûts supplémentaires dus aux détournements de cargos.
«Il y a deux types d'impacts potentiels. Il y a des entreprises manufacturières notamment, qui attendent de recevoir des biens, des fournitures pour être capables de produire les biens qu'ils vendent. Ça veut dire des ralentissements de production, potentiellement des travailleurs qui sont mis à pied temporairement à cause de ces retards. Et de l'autre côté, c'est des biens qui sont produits partout, qui ne peuvent pas être exportés. Donc des ventes qui sont au ralenti. Quand un port comme le port de Montréal est en arrêt, évidemment, les cargos vont être détournés plus souvent qu'autrement sur la côte ouest-américaine. Les gens vont finir par recevoir ce qu'ils ont besoin de recevoir. Mais ça prend de la logistique, ça va être plus long, ça a des coûts.»
Mme White, invitée sur les ondes du 107,7 Estrie mardi matin, réclame une intervention du gouvernement fédéral pour résoudre le conflit.
Elle suggère de considérer les services portuaires comme essentiels pour éviter de tels arrêts à l'avenir.
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