Northvolt vit peut-être ses derniers moments. L’entreprise suédoise dans laquelle le Québec a investi des centaines de millions $ serait sur le point de se placer sous la protection de ses créanciers.
La porte-parole libérale en matière d'énergie, la députée Marwah Rizqy, reproche à la CAQ d’avoir investi dans une start-up non éprouvée et pour ne pas libérer les blocs d'énergie réservés à Northvolt, qui n'en aura pas besoin avant 2030.
Cela coûte au Québec près de 1,6 milliard $ en pertes potentielles, tandis que des entreprises québécoises sont en attente de ces ressources énergétiques.
Écoutez l'entrevue accordée par la députée Marwah Rizqy à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
«J'ai qualifié ça d'argent de Monopoly qui a été dépensé par le premier ministre, Legault. Hier, on lui a posé la question lorsqu'il marchait vers la période de questions par rapport à Northvolt. Il n'a même pas voulu prononcer le mot. C'est devenu au parlement Voldemort. Il ne faut pas le dire que ça existe, Northvolt. Puis, il a finalement répondu par sa moyenne au bâton. Des fois, il y a des bons investissements des fois et des mauvais investissements. Des fois on gagne, mais des fois on perd. Monsieur le premier ministre, respectueusement, c'est correct lorsque c'est votre argent à vous. Mais quand c'est l'argent des contribuables, ce n'est pas la moyenne au bâton qui compte, ce sont les résultats.»
Invité sur les ondes du 107,7 Estrie jeudi matin, Mme Rizqy a dénoncé également des pratiques douteuses liées à l'attribution de blocs d'énergie et de subventions gouvernementales.