Où sont les primes promises aux travailleurs et travailleuses de la Santé durant la pandémie pour les inciter à se présenter au boulot?
Environ une centaine d'entre eux, dont des infirmières enceintes en télétravail, ont été privés de leur argent.
Le Tribunal administratif du travail a statué que le Québec doit payer les sommes dues, qui incluaient 1000 $ mensuels et des primes de 8 % et 4 % selon le centre d'activité.
Selon Stéphanie Goulet, présidente par intérim du Syndicat des professionnels en soins des Cantons de l'Est affilié à la FIQ, de ses membres ont rencontré des difficultés, notamment l'impact psychologique et la dévaluation de leur travail.
«Au début de la pandémie, il fallait qu'il y ait des enquêtes sur tous les cas positifs pour voir avec qui ils avaient été en contact, dans quels lieux il y avait visités, etc. Ces enquêtes étaient faites par nos membres qui étaient réaffectés. Ils contribuaient à l'effort de guerre pour le COVID. Le gouvernement avait décidé que ces gens-là étaient privés de toutes les primes, considérant qu'ils étaient réaffectés. Nos membres enceintes qui sont réaffectées ou qui ont été victime d'une lésion professionnelle ont droit à leur salaire comme si elles étaient sur leurs postes réguliers. C'est ça la règle. Mais là le gouvernement ne respectait plus ça.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.