La Société québécoise du cannabis (SQDC) prévoit de développer des produits de vapotage au cannabis d'ici l'année prochaine pour répondre à la demande croissante et protéger la santé publique en contrant le marché illégal.
Malgré l'absence de changement dans les recommandations de la Direction nationale de santé publique depuis 2019, la SQDC avance avec ses plans, incluant la livraison sans arômes ajoutés, conformément à la réglementation québécoise.
Écoutez l’entrevue accordée par la porte-parole à la SQDC, Chu Anh Pham, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
Il y a deux raisons principales pour aller de l'avant avec la commercialisation des produits de vapotage société d’État, note la porte-parole à la SQDC, Chu Anh Pham.
«D'abord, c'est un mode de consommation qui prend de l'ampleur dans tous les groupes d'âge. Donc, on a voulu s'attaquer à ce mode de consommation. Et la deuxième raison, c'est qu'on agit dans un but de protéger la santé publique. Présentement, ce qu'on voit, c'est que les consommateurs québécois et les consommatrices québécoises s'approvisionnent surtout sur le marché illégal. Quand on regarde la composition de ces produits-là, ces produits-là peuvent représenter un risque très élevé pour la santé. Quand on regarde les taux de THC, quand on regarde les pesticides illégaux qui se retrouvent dans ces produits-là, on a décidé d'aller de l'avant.»
Rappelons que la Coalition des droits des vapoteurs du Québec s’oppose à ce projet.
Les ventes et profits de la SQDC sont en hausse, mais sans objectifs précis, visant plutôt à offrir une alternative à moindre risque et à déplacer la consommation du marché illégal vers des produits contrôlés.