C'est l'heure du bilan de session avec les partis d'opposition à Québec.
Au menu: Filière batterie, élection de Trump, immigration et laïcité.
Écoutez Marc Tanguay du PLQ, Ruba Ghazal de QS et Pascal Paradis du PQ revenir sur les hauts et les bas de la dernière session parlementaire.
«On a beaucoup de gens qui sont ici au Québec et qui ont le désir d'apprendre le français. Malheureusement, le gouvernement leur a fermé la porte […] J'ai envie que monsieur Legault parle d'immigration de façon un peu plus positive, ce que je me suis permis de faire étant arrivé au Québec à l'âge de dix ans et ne parlant pas un mot de français. Je trouvais que c'était important quand même de lui dire que les immigrants veulent contribuer au Québec et ils veulent aussi contribuer à la protection de la langue française.»
«On ne peut pas dire que l'économie est forte et que ça va bien. On est maintenant à un déficit réel de 15 milliards de dollars. Et ce qui fait en sorte que François Legault court après l'argent et on n'a pas les services. Le dernier exemple malheureux en liste ce matin: les médecins spécialistes qui sont là pour dire qu'il y a des dizaines et des dizaines de Québécoises et Québécois qui meurent sur la liste d'attente pour une chirurgie cardiaque. C'est ça, la réalité du Québec. Et nous, l'opposition libérale, on va continuer de talonner le gouvernement là-dessus.»
«On est le seul parti qui a déposé un plan complet en matière d'immigration. On a demandé une commission parlementaire sur le phénomène des gangs de rue, du recrutement des jeunes. On vient de présenter un plan pour les PME. Il y a une commission itinérante qui se promène un peu partout au Québec pour parler de cet enjeu vraiment important, de la place des écrans pour nos jeunes. Et c'est le Parti québécois qui a mis ce sujet-là à l'ordre du jour, alors qu'au début, le gouvernement ne voulait pas. Et donc c'est ça le Parti québécois. C'est un parti de propositions, c'est un parti qui veut bâtir l'avenir avec les Québécois.»