Sous la menace du président élu Donald Trump, le gouvernement du Canada propose un plan de sécurité frontalière de 1,3 milliard de dollars.
Ce plan, soutenu par Équipe Canada, comprend l'augmentation des ressources pour la détection et l'interception du fentanyl, l'installation de drones et de tours de surveillance mobiles.
Invitée à réagir, Caroline Rosetti, la mairesse de la municipalité frontalière de Saint-Armand, se dit rassurée par les mesures technologiques annoncées, mais exprime des inquiétudes quant à la mise en œuvre et l'efficacité de ces mesures.
Malgré l'annonce rassurante pour les citoyens frontaliers, les problèmes de passages clandestins et de criminalité à la frontière canado-américaine sont inquiétants.
Elle se dit heureuse des mesures comme les tours de surveillance par drones ou par hélicoptère. Mais la technologie a ses limites, dit-elle.
«Il y a des caméras installées, le signal ne va pas bien. Je trouve ça aberrant qu'en 2024 on soit limité par la technologie. C'est incroyable. C'est sûr qu’il va y avoir des investissements, c'est rassurant. Du moins pour les citoyens qui sont frontaliers parce qu'ils y en vivent encore. Il y a deux jours, on a eu encore une poursuite au niveau de la GRC.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.