Il faudra faire de la magie dans le secteur scolaire pour couper autant d’argent sans affecter les services aux élèves.
Le gouvernement Legault veut couper 200 M$ dans le réseau de l’éducation. La commande doit se réaliser sans impact sur les jeunes et leur apprentissage.
C’est une nouvelle dont les dirigeants des Centres de service scolaire du Québec auraient pu se passer.
Nicolas Prévost est président de la Fédération québécoise des établissements d’enseignement. Selon lui, il sera impossible d'éviter un impact sur les services aux élèves.
Les coupes pourraient affecter les sorties éducatives, la formation du personnel et les projets d'agrandissement des écoles.
«Ça va présenter un beau casse-tête pour nos directions d'école de trouver où on va couper. Bien entendu, ça va se faire en collaboration avec le centre de service, mais ce n'est pas évident. Et oui, ça va toucher directement le service à l'élève.»
On assiste aussi à un gel d'embauche pour les administrateurs depuis le 1ᵉʳ novembre, souligne-t-il, invité sur les ondes du 107,7 Estrie.
M. Prévost exprime l'inquiétude du réseau de l'éducation face à ces mesures et à l'approche rapide de l'échéance du 31 mars pour les coupures annoncées.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.