Le président américain élu mitraille ses projets, dont son intérêt pour l'expansion territoriale des États-Unis, incluant le Canada comme 51ᵉ État et l'utilisation potentielle de la force militaire pour le Groenland et le canal de Panama,
Les déclarations de Donald Trump soulèvent des inquiétudes géopolitiques.
Ferry de Kerckhove, ancien ambassadeur et professeur à l'Université d'Ottawa, exprime son inquiétude face à ces ambitions expansionnistes et leurs conséquences sur les relations économiques, notamment avec le Canada.
«Je vous donne un exemple très précis: à Belleville en Ontario, les camionnettes qui sont construites pour GM traversent douze fois la frontière parce qu'il y a un système intégré de fabrication, certaines parties aux États-Unis, certaines parties au Canada. Alors, vous imaginez qu'on applique le 25 %.»
Équipe Québec
Aussi invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève vendredi matin, Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, propose la création d'une Équipe Québec pour répondre aux menaces tarifaires de Trump.
Il déplore l'absence d'une politique étrangère canadienne unifiée face à ces enjeux.
«Il n'y a pas de position canadienne. Il y a des provinces qui ont déjà commencé à négocier directement, à interpeller directement le président américain, faire des tournées médiatiques.»
Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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