Alors que la course à la chefferie du Parti libéral du Canada prend de l’ampleur, le ministre Jean-Yves Duclos se pointe dans la région estrienne pour une série de rencontres.
Mardi, il a eu un tête-à-tête avec la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière, la nouvelle ministre du Revenu.
Il a notamment été question de la crise du logement et des besoins des organismes communautaires, mentionne M. Duclos.
Écoutez l’entrevue accordée par le ministre Jean-Yves Duclos à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Lors de son intervention au micro de Que l’Estrie se lève, il a été évidemment question de la succession de son chef Justin Trudeau. Mark Carney et Chrystia Freeland sont pressentis comme candidats.
On sait aussi que les ministres François-Philippe Champagne et Mélanie Joly se sont désistés.
Il se peut que des candidats du Québec se manifestent, dit-il.
«La condition de base pour être chef du Parti libéral du Canada, c'est d'être capable de travailler dans les deux langues. Les candidats que l'on voit venir sont effectivement capables non seulement de s'exprimer, mais surtout de travailler, de communiquer, de collaborer avec les Québécois. Le Québec contribue énormément au Canada. Je m'attends aussi à ce que ces candidats, peu importe d'où ils viennent, puissent faire valoir l'immense contribution du Québec à la fédération canadienne et à cette sensibilité lors de la campagne à la chefferie et lors des prochaines élections fédérales.»
Le député de la circonscription de Québec mentionne avoir été sollicité par plusieurs candidats à la chefferie et envisage de donner son appui en fonction de leur plateforme.
Duclos souligne l'importance de la contribution du Québec au Canada et discute de la stratégie pour maintenir les sièges libéraux en Estrie.