Dans la foulée d'un jugement rendu par un juge de la Cour du Québec, on a soulevé le laxisme dans le maintien de compétences de policiers qui utilisent l'appareil des alcootest.
La situation ouvre la porte au retrait de plusieurs accusations en matière d’alcool au volant.
Me Célina St-François, avocate et criminaliste, explique que les techniciens doivent utiliser l'appareil tous les 90 jours et se requalifier annuellement. Toutefois, la vérification de ces pratiques est insuffisante.
Écoutez l’entrevue accordée par l’avocate Célina St-François à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Cette situation pourrait mener à des acquittements, dit-elle.
«À partir du moment que ce n'est pas utilisé de façon adéquate par un technicien qualifié, on ne peut plus présumer que le résultat du test est exact. Donc, nécessairement, ça peut effectivement entraîner des acquittements dans certains dossiers.»
Le jugement suscite un débat juridique, avec des décisions contradictoires qui pourraient nécessiter un appel à la Cour supérieure, ajoute l’avocate, invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
Source: Archives