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Budget du ministre Girard

Les réactions négatives pleuvent

Les réactions négatives pleuvent
Éric Girard / La Presse Canadienne / Jacques Boissinot

Le budget du ministre Éric Girard prévoit un retour à l'équilibre budgétaire d'ici 2029-2030, conformément à la loi sur l'équilibre budgétaire, malgré un déficit plus élevé que prévu pour 2025-2026. 

Simon Savard, de l'Institut du Québec, entrevoit des défis associés à ces objectifs, notamment la réduction des dépenses et l'impact de la guerre commerciale avec les États-Unis sur l'économie.

«On sait que ce budget-là était celui dans lequel le gouvernement devait déposer un plan de retour à l'équilibre budgétaire à l'horizon 2029-2030. Donc, c'est la loi sur l'équilibre budgétaire qui lui contraignait de faire ça. Et l'autre information qu'on allait chercher, c'était de voir le déficit pour l'année 2025-2026, donc l'année qui s'en vient, on savait quel est le plus élevé. Le ministre des Finances l'avait signalé deux jours plus tôt. On voulait savoir pourquoi il serait plus élevé que celui présenté il y a à peine cinq mois dans la mise à jour économique de novembre 2025.»

Au 107,7 Estrie, plusieurs autres intervenants ont commenté le budget Girard, mercredi matin. 

Sylvain Racette, directeur général au Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke, exprime sa frustration face au manque de progrès dans les projets de construction scolaire, malgré les promesses politiques. 

Il a souligné les défis de l'espace dans les écoles et les besoins en infrastructures. Le budget prévoit une croissance des dépenses de 2,2%, jugée insuffisante pour améliorer ou même maintenir les services actuels dans les écoles.

«De gros nuages gris»

Pour sa part, David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie, entrevoit «de gros nuages gris pour les prochaines années. Je suis d'accord avec M. Racette, il faudra prendre un peu plus de temps pour analyser un budget.»

Engagé dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec, Charles Milliard constate que ce budget «est la poursuite de la décadence économique du Québec qu'on observe en ce moment. Un déficit de 14 milliards $, ça ne peut pas toujours être la faute des autres.»

Jointe à ce sujet, la présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps, Marie Montpetit, ce budget «est bien en deçà de nos attentes. On est déçu. On est surtout très inquiet de ce qui a été annoncé hier parce que c'est un budget qui ne va pas permettre de suivre l'évolution des coûts qu'on a. Le réseau collégial des 48 cégeps est sous pression.»


Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.

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