Le climat de travail n’est toujours pas à son meilleur au sein de la municipalité d’East Angus en Estrie.
La mairesse d’East Angus, Lyne Boulanger, refuserait de rendre public un rapport sur le climat de travail à l'hôtel de ville, selon la Fédération indépendante des syndicats autonomes.
L’enquête, réalisée par Raymond Chabot Grant Thornton, a été payée par les contribuables, s’indigne le conseiller syndical Gaétan Desnoyers.
Il révèle des problèmes de harcèlement et d'intimidation, ce qui a provoqué des congés de maladie et des démissions chez les employés.
«Habituellement, dans les villes, le syndicat en reçoit une copie. Mais pour les citoyens qui ont payé ce rapport, je pense que c'est important de savoir ce qui s'est passé à l'hôtel de ville et ce qui se passe encore à l'hôtel de ville», mentionne-t-il.
«Au moins deux employés sont en congé de maladie à la suite de ces événements. J'ai des gens qui sont partis de la Ville à cause de l'intimidation et du harcèlement.»
Des incidents impliquant le directeur général et des caméras de surveillance sont mentionnés, ainsi que l'intervention de l'UPAC et de la CNESST.
Le syndicat demande de la transparence sur les conclusions du rapport.
M. Desnoyers soupçonne que la mairesse cherche à protéger le directeur général.
«Je comprends que les témoignages restent confidentiels, mais on a à tout le moins des conclusions. Je ne comprends pas depuis le début comment la mairesse fait pour ultra protéger son directeur général avec tout ce qui est arrivé», dit-il.
«Comment la mairesse peut se permettre d'accepter cette situation sans réagir? On ne comprend pas.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.