Le débat sur la protection de la gestion de l'offre est relancé dans le milieu agricole, avec un amendement au Sénat qui compromet cette protection.
L'inquiétude est à son comble à l'Union des producteurs agricoles du Québec (UPA).
Michel Brien, président de l'UPA-Estrie, dit se sentir abandonné par le gouvernement, soulignant l'impact négatif sur 40% des fermes québécoises et la relève agricole.
Cela survient dans un contexte de tensions anticipées avec les États-Unis pour la révision de l'Accord Canada, États-Unis, Mexique prévue pour 2026.
L’objection des sénateurs préoccupe les producteurs agricoles québécois, dit M. Brien, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«C'est vraiment triste de voir le gouvernement qui est prêt à sacrifier les fermes sous gestion de l'offre. Au Québec, c'est 40 % des fermes. On se sent abandonné par le gouvernement. Ce n'est que quelques sénateurs qui bloquent l'adoption du projet de loi. Ça fait déjà plus d'un an que ça traîne.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.