«Si j'avais parlé de piste cyclable à déneiger l'hiver, ils m'auraient laissé dix minutes.»
Pascale Larocque, présidente et directrice générale de l'entreprise sherbrookoise X-Track, ne décolérait pas mercredi matin, au lendemain de la séance du conseil municipal.
Il a été décidé que l'aménagement d'une piste à rouleaux permanente se fera en asphalte au parc Jacques-Cartier, au détriment d'une piste amovible.
Les structures modulaires de la société X-Track étaient alors rejetées.
Écoutez l’entrevue accordée par Pascale Larocque, présidente et de l'entreprise X-Track, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Elle déplore que son temps de parole devant les élus n’ait pas été assez long.
«Tous les citoyens de la ville ont le droit d'aller s'exprimer au conseil municipal. Puis il y a une règle que le conseil a établie à trois minutes. On a le droit à trois minutes. Je n'ai pas été impolie, je n'ai pas pitché des roches à personne. Je voulais juste aller m'exprimer. On m'a coupé mon droit de parole inutilement en disant que parce que c'est un courriel que j'avais envoyé à tous les élus. Je ne pouvais pas en faire un petit résumé.»
Au micro du 107,7 Estrie, Mme Larocque n’a pas manqué d’exprimer sa déception, estimant que sa société aurait pu être largement compétitive sur le projet, si un appel d'offres avait été lancé.
Elle suggère que des facteurs politiques ont influencé la décision rapide de la ville et critique le manque d'ouverture à d'autres options que l'asphalte.
La femme d’affaires annonce également que, malgré le rejet de leur proposition par Sherbrooke, d'autres villes sont intéressées par leur technologie.