Le déficit de plus de 60 milliards $ et le chaos politique à Ottawa vont peser sur les entreprises du pays.
À la Fédération des chambres de commerce du Québec, on s’inquiète des répercussions de l'énoncé budgétaire fédéral présenté lundi dans la tourmente.
La PDG de l’organisme, Véronique Proulx, mentionne l'importance des crédits d'impôt à la recherche et développement et des mesures fiscales pour l'amortissement des investissements.
Elle exprime du même coup, des inquiétudes face à l'administration Trump, les tarifs douaniers potentiels et la nécessité d'un gouvernement fédéral fort pour maintenir l'accès au marché américain.
«Le chaos qu'on a vu à Ottawa hier profite à la nouvelle administration Trump qui s'en vient aux États-Unis à partir du 20 janvier. Il y a eu des mesures intéressantes qui ont été annoncées, mais ça a vraiment été éclipsé par la démission de madame Freeland, la nomination d'un nouveau ministre. Encore une fois, comme entreprise, on a besoin d'un gouvernement fédéral fort et uni, qui prend au sérieux la menace américaine, puis qui va être capable de nous représenter pour s'assurer qu'on maintienne notre accès au marché américain et qu'on maintienne l'investissement ici, au Québec, au Canada. Alors, je vous dirais que c'est notre grande réaction à tout ce qu'on a vu et entendu hier.»
La productivité et l'accompagnement des PME sont également des préoccupations majeures pour la Fédération, ajoute Mme Proulx, invitée lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.