L’angoisse monte d’un cran pour Geneviève Case, une Québécoise résidant à Los Angeles depuis plus de 20 ans.
Les incendies violents qui sévissent dans la région pourraient reprendre de la vigueur avec des vents pouvant atteindre 140 km/h.
Les résidents sont en alerte constante, prêts à évacuer avec leurs affaires essentielles, tandis que les pompiers luttent contre les flammes, aidés par des prisonniers, dit-elle, invitée sur les ondes du 107,7 Estrie.
Écoutez l’entrevue accordée par la Québécoise Geneviève Case à l’animateur Jean-Sébastien Hamal.
Les résidents de son secteur doivent vivre en attendant un possible ordre d’évacuation.
«C'est stressant, on peut pas dire autre chose, ça en prend les nerfs, en prennent un coup. Il n'y a pas de, il n'y a pas de répit. On a comme, comme t'as dit, on a eu un petit répit sur les vents. Les feux ont été contenus jusqu'à un certain point. Mais contenu, ça ne veut pas dire éteint, ça veut juste dire que la ligne de feu n’avance pas. Mais, les vents vont reprendre. Donc, on recommence la routine d'avoir le téléphone toujours sur nous, être certain que tout est chargé, être certain de suivre les nouvelles. L'auto est toujours avec nos bagages et nos papiers importants. Parce que s'il faut partir, il faut partir vite.»
Geneviève Case demeure à West Hills dans la vallée de San Fernando à Los Angeles.
La situation est devenue politisée, avec des critiques envers les autorités, mais il y a un soutien général pour les services de secours locaux, ajoute Mme Case.
Le Québec a envoyé des avions-citernes de la SOPFEU pour aider au combat contre le brasier, rappelons-le.
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Source: Geneviève Case / Tirée de Facebook