Le journaliste Jean-François Desaulniers rend compte de la levée de boucliers de plusieurs associations et personnes âgées de l'Estrie, dont l'Association de défense des droits des retraitées et des préretraitées, face à la possibilité pour Québec de faire payer aux usagers une partie du coût des soins à domicile.
La nouvelle mesure serait prise en raison de la demande croissante et des limitations du réseau public. Les soins d’hygiène et l’aide domestique seraient visés.
L'Association de défense des droits des retraitées et des préretraitées compte des milliers de membres en Estrie et les représente en matière de droits sociaux et de questions économiques.
Le gouvernement n'a pas encore agi, mais la commissaire à la santé, Joanne Castonguay, a fait une proposition, notamment pour l'aide domestique, mais nous ne voulons absolument pas toucher aux soins médicaux, aux soins préhospitaliers, aux soins palliatifs ou à d'autres services).
Actuellement, les services garantis dans le réseau public comprennent les soins infirmiers, l'aide domestique et la préparation des repas.
Pour l'instant, on ne sait pas combien, quels services seront facturés et selon quelle tranche de revenus.
Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, critique vivement cette proposition, soulignant l'importance vitale de ces services pour les personnes âgées et vulnérables.
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«Je trouve ça honteux de la part du gouvernement. Combien de centaines de millions on laisse aller? On dépense des milliards qu'on investit bêtement sans évaluation sérieuse et après ça on décide. On a de la misère à financer certaines affaires. On va écœurer les gens qui, pour la plupart, sont très pauvres.»