Tout ce qui émane de la compagnie Northvolt a de quoi inquiéter. Les signaux sont inquiétants.
Charles Milliard, candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), souhaite qu’on mise moins sur les grandes entreprises et qu’on favorise de plus en plus les PME.
«C'est une histoire qui est évolutive. Je pense que dans quelques semaines, on va avoir un meilleur portrait de la situation. Mais, comme tous les Québécois, je suis extrêmement inquiet des argents qui ont été investis et promis là-dedans», déclare-t-il.
«La filière batterie, c'est quand même un secteur intéressant. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Je pense que ça fait partie du futur des transports sur l'échelle internationale. Il ne faut pas casser du sucre sur tous les gens qui ont investi et qui croient à ce secteur-là. Mais comme contribuable, on peut se demander si on en a pour notre argent. Et en ce moment, c'est quand même assez inquiétant.»
Lundi, on apprenait que Northvolt, qui éprouve des difficultés financières, devait licencier pas moins de 1600 employés.
Au Québec, 95 % des entreprises ont des PME, ajoute M. Milliard.
«Depuis quelques années, on parle très peu des PME», dit-il.
«J'ai bien hâte qu'on ait un ministre ou une ministre des PME qui revienne au boulot.»
«Unir le Québec»
Charles Milliard a rédigé une lettre ouverte intitulée «Unir le Québec. Réconcilions Montréal et les régions», qui aborde le clivage politique et économique entre Montréal et les régions du Québec.
Il souligne la nécessité d'un discours politique rassembleur et propose de valoriser les enjeux des régions, notamment les secteurs d'activité spécifiques et la prestation des services publics.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hamal.
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