Vincent Vachon, enseignant en francisation au Centre Saint-Michel à Sherbrooke, et ses 30 collègues ont appris qu'ils seraient mis à pied début novembre.
Par le fait même, des 471 étudiants inscrits, seulement 85 pourront continuer leurs cours.
«On s'est fait dire qu'on n’avait plus de travail pour nous», dit-il.
«J'avais le grand bonheur d'enseigner à des gens motivés, tellement reconnaissants d'être là.»
Malgré les affirmations du gouvernement qu'il n'y a pas de coupures en francisation et que les étudiants pourront poursuivre leur apprentissage, M. Vachon dénonce les coupes budgétaires et souligne l'importance des expertises développées en cette matière.
Dix ans de service
Invité sur les ondes du 107,7 Estrie, il exprime son incompréhension face à la perte de son emploi après dix ans de service.
Vincent Vachon critique la gestion centralisée et les problèmes qu'elle engendre, notamment l'augmentation des listes d'attente.
Écoutez l’entrevue accordée par l’enseignant Vincent Vachon aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
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